En France, la dépression est une maladie très répandue. L’Inserm (L’institut national de la santé et de la recherche médicale ) estime à 20 % la part de la population française qui sera atteint au moins une fois dans sa vie de cette maladie. Si encore bien souvent la dépression se confond avec un état dépressif passager, en réalité, il n’en est rien. En effet, cette pathologie durable dans le temps peut devenir grave si elle n’est pas soignée correctement, pouvant même mener un patient au suicide en dernier recours.
Elle se caractérise par divers symptômes plus ou moins prononcés chez un individu mais qui se recoupent : anxiété, fatigue, manque de motivation, etc… Si les antidépresseurs et anxiolytiques accompagnent bien souvent les thérapies dans le but d’aider les patients, d’autres substances telles que le CBD peuvent avoir un impact intéressant sur la dépression. En effet, cette molécule légale issue du cannabis peut induire des effets positifs sur l’état psychologique, physique et comportemental.d’un individu en agissant directement sur l’humeur de ce dernier.
Quels sont les effets du CBD ?
Dans le cannabis, 2 molécules sont particulièrement étudiées pour leurs effets : Le THC (tétrahydrocannabinol) et le CBD (cannabidiol).
Cette 2eme substance est beaucoup moins controversée que la 1ere malgré encore quelques confusions. On la retrouve aujourd’hui dans de nombreux produits tels que :
- de l’huile, des baumes, des fleurs, des gélules et autres compléments alimentaires.
Ses consommateurs la désignent souvent comme un traitement thérapeutique naturel aux effets relaxants. Mais, la molécule active de cannabis CBD est encore à l’étude. A ce jour, elle ne s’inscrit d’ailleurs pas dans la liste des médicaments autorisés en tant que tels. Mais, contrairement au THC, elle n’entre pas dans la liste des produits stupéfiants interdits en France (1). Encore à l’étude, le CBD n’aurait pas ou peu d’effets secondaires et n’entraînerait aucune d’addiction comme sa molécule cousine le THC. Pour résumer :
- Le CBD est légal, rempli de vertus mais ne soigne pas officiellement.
La plupart des études scientifiques n’écartent pas le risque potentiel de troubles lié à la prise CBD de par son origine (le cannabis). Cependant, elles démontrent dans la majorité des cas des améliorations significatives sur :
- le stress, la douleur, l’insomnie et la dépression
Ces bienfaits auraient un lien direct avec l’action du CBD sur notre système endocannabinoïde :
- Le cannabidiol mimerait et renforcerait les effets des endocannabinoïdes (cannabinoïdes naturellement présents dans notre organisme).
Une majorité de tests et recherches scientifiques montrent de réels effets positifs du CBD sur la santé. Si ces derniers se confirment, son usage pourra alors concurrencer ou compléter celui :
- des anti-inflammatoires, des antalgiques, des anxiolytiques et des antidépresseurs
Quelques définitions autour du CBD et de la dépression
- Dépression : La dépression est une vraie maladie dans le sens médical du terme et non un état passager. Très répandue en notamment dans les pays développés comme la France, ses conséquences sur la vie sociale, professionnelle et affective sont souvent importantes pour ne pas dire paralysantes. Cette maladie psychosomatique est générée par un lourd dérèglement de l’humeur et nécessite un suivi médical effectif.
Il est important de ne pas confondre un état dépressif passager avec la réelle pathologie qu’est la dépression. Pour autant, elle ne prend pas la même forme chez tous les individus. On distingue 3 formes courantes de dépression :
- névrotique / psychotique : la dépression névrotique est une forme atténuée de la dépression psychotique. Le contact avec la réalité s’altère de façon plus ou moins importante en fonction des sujets et de l’avancée de la maladie. Elle peut même parfois amener le malade à avoir des idées délirantes.
- psychogène / endogène : la première forme est liée à des aspects psychologiques individuels déclenchant. La seconde forme est plutôt imputable à des facteurs biologiques.
- Réactionnelle / autonome : la première apparaît suite à un événement extérieur. La dépression autonome quant à elle, ne semble pas avoir de facteur déclenchant particulier.
- Antidépresseur : comme son nom l’indique, ce médicament permet de diminuer l’intensité des symptômes d’une dépression
- Anxiété : attente plus ou moins consciente d’un danger, d’un problème à venir. Un individu anxieux anticipe les éventuelles problématiques qui pourraient arriver. Génération de tensions plus ou moins importantes et bloquantes selon le sujet.
- Anxiolytique : substance psychotrope utilisée essentiellement pour combattre ou diminuer l’anxiété.
- Cannabidiol (CBD) : cannabinoïde naturellement présent dans le cannabis. Il possède une solide réputation comme relaxant. On le retrouve aujourd’hui dans de nombreux produits tels que les fleurs de cannabis, la résine de chanvre, les baumes au CBD, les liquides pour cigarette électronique, l’huile, etc. Tous ces articles au chanvre se vendent en toute légalité sur le marché français.
- Sérotonine : Neurotransmetteur du système nerveux responsable de la stabilité digestive et psychologique d’une personne.
Quel type de produit au CBD convient le mieux pour lutter contre la dépression ?
Les symptômes de la dépression vs CBD
L’état dépressif lié à une maladie telle que la dépression, se caractérise par différents symptômes de type psychique, comportemental et/ou physique
- psychiques : tristesse, anxiété et troubles cognitifs
- comportementaux : ralentissement psychomoteur (fatigue), paralysie de la pensée (difficulté de concentration, pensées en boucle), idées suicidaires, morbides et troubles comportementaux (alimentaires, humeur, …).
- physiques : perte ou prise de poids, sensation d’oppression dans la gorge et le ventre, troubles du sommeil, de la libido, digestifs et/ou cardiovasculaires (palpitations, hypotension…).
Il n’y a pas d’humeur dépressive sans anxiété et réciproquement et c’est là que le CBD peut être intéressant. En effet, le CBD a un rôle plus qu’intéressant dans la régulation de l’humeur en agissant indirectement sur les récepteurs de notre SEC (système endocannabinoïde). Bien qu’il ne possède pas véritablement d’affinités avec ces récepteurs, il ne s’y fixe pas mais, il va avoir une action sur une enzyme bien spécifique appelée la FAAH (fatty acid amid hydrolase). Or, cette enzyme régule la concentration de l’anandamide en la dégradant. En présence de CBD, la FAAH est gênée dans sa fonction. Cette gêne permet alors à la concentration d’anandamide d’augmenter significativement.
L’anandamide est une molécule endogène qui participe à la régulation de la mémoire, de la douleur, de la cognition et particulièrement à celle des émotions. Elle est parfois décrite comme « l’hormone du bonheur ». De ce fait, en empêchant la dégradation de cette molécule, le CBD provoque un effet relaxant particulièrement pertinent pour aider une personne à sortir d’un état dépressif. De plus, une étude datant de 2019 (3), montre un impact favorable sur la libération de sérotonine en présence de CBD. La régulation de l’humeur est donc optimisée tout en diminuant l’anxiété.
Quel type de produit au CBD contre le stress ?
Avec la démocratisation du CBD ces dernières années en France et dans le monde, l’éventail de produits au cannabis légal s’est très largement diversifié :
- baume au cannabidiol,
- huiles végétales de chanvre,
- fleurs et feuilles séchées,
- résine de cannabis light,
- capsules et gélules d’huile de graines,
- liquides pour cigarette électronique..
Chaque produit répond aux besoins d’un type spécifique d’absorption et, de ce fait, aux attentes des consommateurs de plus en plus hétérogènes. Malgré tout, l’huile de CBD, les fleurs de cannabis et la résine de qualité restent les produits populaires les plus puissants. En effet, leur nature permet des modes d’absorption qui optimisent la biodisponibilité (puissance, qualité et rapidité des effets) de la molécule de CBD. Comme ce type de consommation ne subit pas de digestion (sublingual pour l’huile et par vaporisation pour les fleurs et résine), le cannabidiol est effectivement plus rapidement assimilé par l’organisme. L’huile aura comme atout supplémentaire de pouvoir se doser plus spécifiquement en fonction des réels besoins de l’individu concerné.
Quel est le meilleur produit au CBD contre la dépression ?
Comme tout consommable (aliments, boissons, …) qui se respecte, avant d’acheter un article au CBD, il est important de bien choisir le produit. Ainsi, le consommateur obtient les meilleurs bénéfices du CBD sans avoir les effets délétères d’une composition douteuse :
- qualité irréprochable (agriculture biologique ou raisonnée)
- traçabilité des produits proposés
Notre boutique internet, Bistrot CBD, propose ainsi des produits indemnes de tous reproches. Poussez la porte de notre Bistrot les yeux fermés et faites votre choix parmi nos produits phares en toute confiance.
Avant tout achat de CBD anti stress, nous recommandons la consultation d’un médecin. Notamment si vous suivez déjà un traitement (antidépresseurs, anxiolytiques, …) et ce, afin d’éviter toutes interférences entre les molécules.
Quel type de produit au CBD convient le mieux pour lutter contre l’anxiété ?
Les symptômes de l’anxiété et leur intensité sont variés. Que ces symptômes soient physiques ou psychiques, ils peuvent avoir un réel impact sur la vie quotidienne du sujet anxieux :
- symptômes psychologiques : irritabilité, difficulté de concentration, incapacité à se projeter et faire des projets, dépendance affective, etc.
- symptômes physiques : troubles digestifs, douleur, insomnies, fatigue…
Comme il a été dit plus haut, l’anxiété est à prendre en compte dans la dépression et réciproquement. L’un ne va pas sans l’autre ! De ce fait, si le traitement d’un état dépressif (antidépresseurs) n’est pas le même qu’un traitement contre l’anxiété (anxiolytiques, psychothérapie, …), toute action permettant de réduire l’anxiété induira une diminution de l’état dépressif et inversement. Par conséquent, la prise de CBD peut avoir une réelle pertinence pour aider un patient anxieux à relativiser les anticipations négatives induites par sa pathologie.
Comme précédemment, on note que prendre du CBD sous forme d’huile de cannabis peut s’avérer être le plus pertinent en terme de dosage et d’efficacité puisque l’absorption de ce produit par l’organisme est optimale (notamment en prise sub-linguale) et que ce produit permet un dosage bien spécifique pour chaque individu (nombre de gouttes, concentration du produit, fréquence…).
Est-ce que consommer du CBD peut être dangereux pendant une dépression ?
En novembre 2017, suite à une réunion d’experts de la pharmacodépendance, l’OMS rapporte la situation sanitaire actuelle du CBD :
- Si cette molécule ne peut en aucun cas être considérée à l’heure actuelle comme un médicament (études en cours), elle n’entraînerait aucune addiction et ne serait pas néfaste pour la santé (2).
Les effets secondaires du CBD et l’interaction médicamenteuse
Si on se base sur ce rapport et sur les nombreux témoignages de consommateurs de produits au CBD (huiles, résines, fleurs, bonbons, …), cette substance extraite du cannabis ne présenterait donc aucuns dangers. Pour autant, il peut arriver que certains effets secondaires soient décrits :
- Les bienfaits du CBD sont très divers selon les avis : anti stress, baisse de l’anxiété et de l’insomnie, anti douleur, … Cependant, la relaxation musculaire induite par cette molécule peut parfois entraîner (pour les personnes sensibles), une légère somnolence. Un état vaseux rendant un individu inapte à la concentration peut alors se constater. Cet effet peut sembler inexistant pour la majorité des utilisateurs de CBD. Cependant, il est préférable de ne pas en consommer juste avant d’entreprendre une activité nécessitant de la concentration, comme la conduite, et ce, afin d’éviter tous risques d’accidents.
- Le CBD aurait des propriétés d’hypotenseur. Sa consommation est donc à éviter pour les individus ayant une tension naturellement basse.
- Certains effets secondaires tels que la nausée, l’engourdissement passager, la diarrhée, l’irritabilité et la modification de l’appétit sont parfois énumérés parmi les témoignages des usagers. Ces remarques ne sont pas anodines. Cependant, il est important de se rappeler qu’au contraire, le CBD s’utilise justement majoritairement pour lutter contre ces désagréments.
Pour des raisons évidentes, la vente de produits au CBD retrouvés dans les shops spécialisés est interdite aux mineurs. Par manque d’études approfondies sur les effets du CBD sur le développement du fœtus, il est préférable pour les femmes enceintes de ne pas en consommer.
Le CBD peut-il aider au sevrage des antidépresseurs ?
Des études menées à la São Paulo Research Foundation (FAPESP-São Paulo) accordent un bénéfice louable au CBD sur la dépression. Une seule dose de cannabidiol procurerait des effets prolongés (pendant 7 jours chez le rat) contre cette maladie. Ces travaux présentés dans la revue Molecular Neurobiology (4) suggèrent que le CBD active des mécanismes qui réparent les circuits neuronaux dans le cortex préfrontal et l’hippocampe (zone du cerveau particulièrement impliquée dans la dépression).Une dose unique de CBD chez des rats atteints de dépression s’avère très efficace. Certains symptômes diminueraient le jour-même et les effets bénéfiques se maintiendraient pendant une semaine.
Ce résultat est particulièrement intéressant. En effet, les antidépresseurs mettent en moyenne 2 à 4 semaines pour avoir un effet significatif sur une personne déprimée. Le CBD agirait donc plus rapidement, plus efficacement et de façon plus prolongée que les antidépresseurs classiques.
D’autres études tentent de démontrer que le CBD, en plus d’être un « antidépresseur » à action rapide pourrait également améliorer la réponse pour un individu à son traitement médicamenteux conventionnel. Et ce, s’ils sont pris en association.
Le CBD ne révèle pas de toxicité en tant que molécule pure. De plus, il prouve chaque jour un peu plus son utilité dans le « mieux être ». Cependant il peut tout à fait entrer en interaction avec d’autres substances. Attention donc aux interactions médicamenteuses !!! La dépression est une maladie grave. De ce fait, avant toute automédication avec du CBD comme traitement thérapeutique (stress, dépression, anxiété, …), il est préférable d’en parler à son médecin traitant.
Pour conclure…
En France comme dans bon nombre de pays en Europe, la consommation de produits au CBD est en plein essor. La majorité des avis concernant les effets du CBD sur le stress, l’état dépressif, le manque de motivation ou l’anxiété sont positifs. Pour autant, il est bon de se rappeler que la dépression peut engendrer des troubles très importants chez un individu mal soigné. Si l’usage du CBD n’entraîne pas ou peu d’effets secondaires, pas de modification de l’état de conscience, d’accoutumance ni de dépendance et ne révèle aucune toxicité prouvée, la consultation d’un médecin est nécessaire avant toute automédication. Et ce, afin de prévenir une interaction potentielle médicamenteuse et/ou une aggravation des symptômes liés à la dépression. En effet, si le CBD n’est pas une drogue, il n’est pas non plus un médicament à l’heure actuelle !
FAQ CBD et Dépression
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Références :
- Arrêté du 22 février 1990 fixant la liste des substances classées comme stupéfiants : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000533085/2020-10-09/
- Rapport du comité OMS, novembre 2017 : https://www.who.int/medicines/access/controlled-substances/5.2_CBD.pdf
- Cannabidiol modulates serotonergic transmission and reverses both allodynia and anxiety-like behavior in a model of neuropathic pain ; Danilo De Gregorio, Ryan J McLaughlin, Luca Posa, Rafael Ochoa-Sanchez, Justine Enns, Martha Lopez-Canul, Matthew Aboud, Sabatino Maione, Stefano Comai, Gabriella Gobbi ; Janvier 2019 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30157131/
- Cannabidiol Induces Rapid and Sustained Antidepressant-Like Effects Through Increased BDNF Signaling and Synaptogenesis in the Prefrontal Cortex ; Amanda J. Sales, Manoela V. Fogaça, Ariandra G. Sartim, Vitor S. Pereira, Gregers Wegener, Francisco S. Guimarães & Sâmia R. L. Joca ; Molecular Neurobiology, 2019 : https://link.springer.com/article/10.1007/s12035-018-1143-4